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    PMMHS-FRENCH TWINKS

    French Twinks : les minets sans frontières du label de porno gay français

     

     

    Dernier-né des studios de porno gay français, le label French Twinks est bien décidé à exporter ses jeunes chatons délurés dans le monde entier.

    Si le porno gay américain est une industrie, son homologue français est plus proche de l’artisanat façon fondeur de cloches. Un chiffre d’affaires chétif, à l’image de l’acteur-type du X homo made in France : le minet. Oubliez les corps stéroïdés des studios américains Falcon ou Sean Cody, depuis l’époque Cadinot, le fleuron du porno à la française est un minet imberbe de 50 kilos à côté duquel Justin Bieber ferait “butch”.

    Dernier Français à rêver de transformer le sperme en euros : Antoine Lebel. A 33 ans, ce jeune Niçois a monté French Twinks : “Je me suis lancé dans le X sans business plan. Je me suis dit, le porno, ça marchera toujours !”, explique le producteur. A 16 ans, Antoine lâche l’école pour créer une boîte web : “C’était la belle époque, celle de la bulle internet.” Parmi ses clients, un propriétaire de sex-shops qui semble se faire “des godes en or”.

    Accents cocorico

     

    Le jeune homme décide de s’associer avec lui : “Jusqu’en 2012, j’ai tenu l’un des plus grands sex-shops en ligne de France. Puis j’ai revendu mes parts.” Ayant fait la culbute, Antoine part pour la Floride et s’improvise producteur de X : “Là-bas, j’ai créé une première série porno, Friends & Buddies, mais travailler à distance, c’était compliqué.”

    De retour en France, Antoine lance French Twinks (“les minets français”). Un nom aux accents cocorico qui ravirait Arnaud Montebourg. Pour recruter ses futurs modèles, Antoine écume les sites de rencontres : “Au début, j’ai vraiment galéré pour convaincre les mecs. Aujourd’hui, je reçois une trentaine de candidatures spontanées par semaine.” Deux ans après sa création, French Twinks affiche un catalogue de 60 acteurs et 160 vidéos X.

    Ambiance de colonie de vacances

    Le label a déjà propulsé quelques stars comme Camille Kenzo ou le dandy Theo Ford. Des acteurs souvent originaires du Nord :

    “C’est le même terreau que la téléréalité. Au fin fond de la Picardie ou du Pas-de-Calais, les mecs s’ennuient, ils n’ont pas de boulot et ils ont du mal à rencontrer des mecs.”

    La French Twinks touch ? Filmer les modèles le plus tôt possible après leur dix-huitième anniversaire. Une fraîcheur qui a un prix. Sur les tournages règne une ambiance de colonie de vacances qui épuise le producteur : “Le plus difficile n’est même pas de trouver des beaux mecs mais des garçons motivés. Je booke les billets de train, je confirme trois fois au téléphone mais il y en a toujours un qui finit par me planter au dernier moment.”

    Même pas peur, même pas mal

    Souvent novices, les “french minous” n’en sont pas moins effrontés : fist, orgies, doubles pénétrations… Même pas peur. Même pas mal. “Des tas de modèles rêvent de la ‘double’, mais ça ne passe pas tout le temps. La plupart n’a jamais essayé, même dans le privé. C’est pour ça qu’ils tentent le X. Pour se dépasser.” Et s’élargir, donc.

    Pour faire sa pub, le label s’est offert deux road-trips aux Etats-Unis et au Canada :

    “Etre accepté par les blogs spécialisés et les clients prend du temps. Quand tu bosses avec des pornstars comme Andy Taylor ou Sean Duran, ça attire les Américains.“

    Aujourd’hui, French Twinks réalise 50 % de son chiffre d’affaires à l’étranger mais ne compte pas s’arrêter là : “On va essayer de se développer sur le marché japonais.” Le rêve d’Antoine ? Exporter ses minets. Comme des Airbus. Ou des marinières Armor-Lux.

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